Action Androcur

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Après cette première victoire inédite en France par Me Romain Sintès (associé de Me Christophe Lèguevaques, CLE ), il est temps que les laboratoires réparent leur silence coupable à l’égard de toutes les victimes.

CGU

Après cette première victoire inédite en France par Me Romain Sintès (associé de Me Christophe Lèguevaques, CLE ), il est temps que les laboratoires réparent leur silence coupable à l’égard de toutes les victimes.

       ATTENTION

Pour les autres progestatifs présentant des risques similaires (Lutényl, Lutéran et leurs génériques), nous vous conseillons de nous écrire sur contact@myleo.legal afin de déterminer l’opportunité d’initier une action collective complémentaire.

Dans ce cas, il est inutile de vous inscrire.

 

Androcur est le nom commercial d’un progestatif synthétique à activité antiandrogène, l’acétate de cyprotérone. Commercialisé depuis les années 80 par BAYER, puis sous une forme générique par 9 autres laboratoires dont SANDOZ et VIATRIS, il est acquis, depuis 2008, que ce médicament pris de manière prolongé à certaines doses peut engendrer des tumeurs au cerveau (méningiomes intracrâniens). Les laboratoires savaient mais se sont bien gardé d’avertir les patient(e)s de ce risque majeur pour leur santé.

Les conséquences néfastes sur leur quotidien et sur la qualité de vie sont d’autant plus insupportables qu’il était possible d’éviter le pire par une information adéquate.

En effet, depuis des années, des milliers de personnes ont dû supporter des opérations risquées sur le cerveau alors qu’une simple évolution de leur traitement aurait pu éviter ces méningiomes.

Après la victoire de Me Romain Sintès dans le dossier de Poitiers, il est proposé une action collective afin de permettre au plus grand nombre une prise en charge de leurs préjudices corporels et moraux.

Quelle est la situation ?

Dans le cadre d’une procédure devant le Tribunal judiciaire de Poitiers, Me Romain Sintès vient de remporter une victoire décisive (TJ Poitiers 2 juin 2025, RG n° 22/01472).

Cliquez ici pour lire la décision

S’appuyant sur une abondante documentation scientifique, Me Romain Sintès a démontré que :
  • BAYER a porté une vigilance particulière sur le risque de méningiomes, cela dès 2000, en rappelant que la spécialité Androcur est commercialisée depuis les années 1980 ;
  • BAYER a demandé en 2008 auprès de l’ANSM (ex-AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé) l’autorisation de faire modifier la notice du médicament compte tenu des cas de méningiomes multiples rapportés dans le cadre d’une prise prolongée, en se basant sur la littérature de l’époque et les remontées des PSUR (Periodic Safety Update Report ou PBRER - rapports périodiques actualisés de sécurité - correspondant aux remontées d’informations dans le cadre des dispositifs de pharmacovigilance) en rappelant que ces remontées relèvent de la responsabilité des laboratoires ;
  • le professeur Froelich a publié une étude en 2008 concernant ce risque accru d’effet secondaire en cas de prise prolongée, analyse republiée en 2019 avec un échantillon plus large permettant d’établir la mesure épidémiologique du risque, qui a amené fin 2018 et 2019 la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) et les CPAM ainsi que certains professionnels de santé ;
  • la connaissance du risque lié aux méningiomes était identifiée dès 2008 et scientifiquement établi (multiplication par 20 du risque en cas de prise de 50 mg sur 20 jours par mois pendant 5 ans) ;
  • SANDOZ et VIATRIS et d’autres laboratoires exploitants des spécialités génériques, se sont abstenues de présenter une demande d’autorisation pour la modification des notices desdites spécialités jusqu’en 2013, alors même qu’elles connaissaient les risques, laissant ainsi les consommateurs de leurs génériques sans aucune information.
Ainsi, Me Romain Sintès reproche aux laboratoires BAYER, SANDOZ,VIATRIS et autres un manquement à leur obligation d’information, en n’ayant pas fourni dès 2008 une notice présentant les effets indésirables graves, invalidants et irréversibles liés aux méningiomes, en n’ayant pas informé en 2011 les consommateurs des médicaments litigieux par un étiquetage approprié sur les modifications de la notice, passées inaperçues, en étant restés taisant jusqu’en 2019 sur les effets secondaires connus et en n’ayant pas usé des moyens de communications permis par les textes en vigueur, ce qui a constitué une abstention fautive aux conséquences particulièrement graves.
 
Après une bataille homérique (2019-2025) passant par une expertise médicale approfondie, Me Romain Sintès a obtenu pour sa cliente 325.000€ pour le préjudice moral d’impréparation et au titre de la perte de chance.
 
Même si les laboratoires ont fait appel de la décision, ce jugement de près de 60 pages peut être considéré comme un jugement pilote tant il est argumenté et repose sur des rapports scientifiques incontestables.
 
Par la présente procédure, Me Romain Sintès propose de faire profiter de sa compétence et de son énergie, toutes les personnes victimes du comportement dolosif des laboratoires pharmaceutiques.
 
Qui est concerné ?
 
Tout patient :
  • Ayant consommé de l’acétate de cyprotérone entre 1980 et septembre 2013 à l’exception de ceux qui ont consommé la spécialité de BAYER à compter de décembre 2011 ; et
  • Ayant développé des méningiomes sur la même période ; et
  • N’ayant pas un des antécédents médicaux suivants :
    • Exposition aux radiations ionisantes 
    • Prédisposition génétique connue 
    • Neurofibromatose ;
    • Néoplasie endocrinienne multiple de type 1 
    • Obésité.
  • et n’ayant reçu aucune information ni bénéficié de suivi IRM ou SCANNER sur la même période
PEU IMPORTE SI LE MEDICAMENT ETAIT FABRIQUE PAR TEL OU TEL LABORATOIRE.
 
COMMENT SAVOIR SI JE PEUX PARTICIPER ?

Par rapport à d’autres procédures que nous avons initiées (LEVOTHYROX, par exemple), la question du défaut d’informations est complexe à déterminer car elle s’étale sur plusieurs années. Notre souci est double : vous accompagner dans le cadre de la procédure et vous éviter des espoirs déraisonnables.

Afin de permettre de déterminer vos chances de succès, nous proposons d’établir une étude personnalisée.
 
Ce n’est qu’après cet audit que nous serons en mesure de vous dire si vous pouvez rejoindre le groupe en cours de constitution.
 
Une procédure innovante : le singulier-pluriel
 
La procédure proposée est une action collective.
 
Elle présente un caractère collectif pour la détermination des fautes des laboratoires.
 
Elle présente un caractère individuel pour la détermination des préjudices personnellement subis. En effet, seule une expertise médicale judiciaire permettra de déterminer le quantum de différents postes de préjudices en application de la nomenclature DINTHILHAC.
 
A ce stade, nous ne sommes pas encore en mesure de déterminer quelle action sera proposée, car cela dépendra du nombre de personnes éligibles. Il pourra s’agir d’une action en réparation uniquement du préjudice moral ou d’une action en réparation d’une préjudice moral et corporel. Une fois les inscriptions clôturées et l’audit complet des dossiers réalisé en 2026, nous pourrons revenir vers vous avec une proposition adaptée : action individuelle, action collective ou action de groupe, avec éventuellement la possibilité d’un financement par un tiers. Là encore, notre but est de vous permettre un choix éclairé.
 
En effet, la loi du 30 avril 2025 vient de réformer en profondeur le droit de l’action de groupe.
 
L’action de groupe est ouverte « pour le compte de plusieurs personnes physiques ou morales, placées dans une situation similaire, résultant d’un même manquement ou d’un manquement de même nature à ses obligations légales ou contractuelles commis par une personne agissant dans l’exercice ou à l’occasion de son activité professionnelle » (article 16-I-A de la loi du 30 avril 2025).
 
Mais, en l’état, nous ne sommes en mesure de lancer une telle action car nous sommes dans l’attente des décrets d’application.
 
Or, sans ces décrets, il est impossible de saisir le bon juge. En effet, la loi prévoit de confier ce contentieux de masse à des « juridictions spécialisées » (article 16-V) qui ne sont pas encore identifiées.
 
C’est la raison pour laquelle, nous proposons l’AGENDA suivant :
  • du 17 juin au 31 décembre 2025 – inscription et vérification personnalisée de votre l’éligibilité à l’action.
  • Avant le 1er mars 2026, détermination de la meilleure procédure adaptée et/ou négociation avec les laboratoires.
  • 15 mars 2026, communication à toutes les personnes inscrites de la procédure envisagée.

Quel est l’intérêt d’une action collective dans cette affaire ?

Le principe des actions collectives défendues par MYLEO est simple : l’union fait la force.
 
En vous rassemblant, vous pouvez :
  • Mutualiser les coûts des procédures et recourir à des professionnels compétents et indépendants ;
  • Atteindre une masse critique pour faire respecter vos droits et exiger des mesures concrètes de protection – et pourquoi pas un fonds d’indemnisation comme celui que Me Lèguevaques et Sintès avaient obtenu dans le dossier des Surirradiés de Toulouse (déjà traité en 2007 par Léguevaques & Sintès !;
  • Consolider votre intérêt à agir individuel par la similarité de vos situations. Il sera plus facile – et moins couteux – de démontrer l’existence vos préjudices
Vous n’avez pas besoin d’adhérer à une association ou à un collectif pour participer à cette action. Vous restez maitre de votre procédure mais vous bénéficiez du conseil et de l’énergie d’avocats expérimentés
 
L’action est ouverte à toutes les personnes intéressées.
 
La plateforme MyLeo permet de regrouper des personnes en situation identique tout en conservant votre liberté d’agir.
 
Comment ça marche ?
  1. Inscription sur la plateforme


Le Client procède à son inscription via la plateforme MyLeo.legal, complète ses informations, signe la convention d’honoraires et règle les honoraires forfaitaires requis, et crée son compte personnel.

  1. Renseignement des informations personnelles

Le Client s’engage à renseigner de manière complète, exacte et sincère l’ensemble des informations requises concernant sa situation personnelle, via les champs prévus à cet effet dans la rubrique « Mes actions collectives », onglet « Informations du dossier », accessible depuis son espace personnel.

  1. Audit juridique personnalisé


Une fois les informations transmises, dans un premier temps, les Avocats procèdent à un audit de la situation du Client sur la base des données déclarées, en vue de déterminer l’éligibilité à une action juridique et la procédure la plus adaptée.

Après examen de votre formulaire, nous serons en mesure de vous informer de votre éventuelle éligibilité à une procédure adaptée.
 
A partir de là, nos équipes vous aideront à constituer votre dossier médical. Nous vous fournirons notamment la lettre de réclamation de votre dossier médical à adresser à tous les médecins, cliniques et/ou hôpitaux impliqués dans votre traitement.
 
Ce n’est qu’à la vue du dossier complet, que nous serons en mesure de vous confirmer votre éligibilté et vous orienter vers une procédure adaptée.
 
Cela prend du temps, mais c’est indispensable car le moment venu, c’est à partir de ce dossier que les experts judiciaires seront en mesure d’apprécier les fautes des laboratoires et de déterminer les préjudices subis.
 

COMBIEN CELA COÛTE ?
En l’espèce, les honoraires de l'audit ont été fixées comme suit :

36€ TTC

(soit 30€ HT)

Paiement en ligne ou paiement par chèque

Avant le 31 décembre 2025

 
La phase d’audit est indépendante de l’action collective.
 
Nous déterminerons début 2026 les conditions de souscription à la / ou les action(s) et vous serez libre d’accepter ou non l’offre ainsi modélisée.
 
Comment m’inscrire ? (cliquez ici)

1/ Vous devez vous inscrire depuis la présente page internet et :

  1. Renseigner votre prénom, votre nom, votre e-mail, cocher « J’accepte les CGU » et cliquer sur le lien « Participer à l’action »
  2. Renseigner les informations sollicitées nécessaires à la procédure : prénom, nom, date et lieu de naissance, domicile, nationalité, profession
  3. Signer la convention d’honoraires
  4. Payer les honoraires sollicités : 
  • soit par paiement en ligne ;
  • soit par chèque : payer à l’ordre de « SELARL LEGUEVAQUES AVOCATS » et adresser votre courrier à l’adresse postale suivante :

SELARL LEGUEVAQUES AVOCATS

Centre de traitement de l’affaire Androcur
76 allées Jean Jaurès
Boîte aux lettres 102 – 7ème étage
31000 TOULOUSE
 

2/ Vous devez créer votre compte personnel et compléter le formulaire en renseignant vos informations personnelles depuis votre espace sécurisé.

Vous pouvez contacter MyLeo à l'adresse contact@myleo.legal si vous souhaitez être contacté par téléphone. Nous vous remercions de nous indiquer par mail votre numéro de téléphone et les créneaux horaires auxquels vous pourrez être joint.

Presse nationale (cliquez ici)

AUBRIT, Léa.  Androcur et tumeurs : trois laboratoires condamnés pour défaut d’information à Poitiers. La Nouvelle République, 2 juin 2025 https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/androcur-une-poitevine-fait-condamner-les-laboratoires-a-poitiers-1748869388

CLORIS, Julie. Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil. Le Parisien, 2 juin 2025 https://www.leparisien.fr/societe/sante/lien-entre-androcur-et-meningiome-bayer-sandoz-et-viatris-condamnes-au-civil-02-06-2025-WS4AH54RO5CVTBB3HBCMYNNG3A.php
 
HAROCHE, Quentin. Méningiomes et Androcur : trois laboratoires condamnés en première instance. Journal International de Médecine, 3 juin 2025 https://www.jim.fr/viewarticle/m%C3%A9ningiomes-et-androcur-trois-laboratoires-2025a1000ezq
 
LERAY, Cassandre. Androcur et méningiomes : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés pour la première fois au civil. Libération, 3 juin 2025 https://www.liberation.fr/societe/sante/androcur-et-meningiomes-bayer-sandoz-et-viatris-condamnes-pour-la-premiere-fois-au-civil-20250603_JCPSWM2HXBEVNEXXBWP7E7WVOQ/
 
PANGRAZZI, Christelle. Androcur : un pharmacien condamné pour défaut d’information, une première judiciaire. Le Moniteur des Pharmacies, 3 juin 2025 https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/legislation/justice/bayer-sandoz-et-viatris-condamnes-pour-defaut-dinformation-sur-landrocur-une-premiere-judiciaire
 
UGUEN, Lola. Scandale de l’Androcur : les laboratoires Bayer, Sandoz et Viatris condamnés pour la première fois en France. Elle, 2 juin 2025 https://www.elle.fr/Societe/News/Scandale-de-l-Androcur-les-laboratoires-Bayer-Sandoz-et-Viatris-condamnes-pour-la-premiere-fois-en-France-4351252
 
TRICOT, Clément.  Scandale de l'Androcur : une Poitevine fait condamner trois grands laboratoires pharmaceutiques. France Bleu, 2 juin 2025 https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/scandale-de-l-androcur-une-poitevine-fait-condamner-trois-grands-laboratoires-pharmaceutiques-7263530
Presse internationale (cliquez ici)

FERNANDES, Gabriel. Laboratórios são condenados por falha em informar riscos de medicamento. Diaro do Litoral, 6 juin 2025 https://www.diariodolitoral.com.br/mundo/laboratorios-sao-condenados-por-falha-em-informar-riscos-de/196260/

HENRIQUE, Yasmine. Laboratórios são condenados após diagnóstico de tumores em mulheres. Tribuna de Minas, 5 juin 2025 https://tribunademinas.com.br/colunas/maistendencias/laboratorios-sao-condenados-apos-diagnostico-de-tumores-em-mulheres/
 
REDACTION, Afp. Elle souffre de méningiomes à cause d'un médoc: pharmas condamnés. 20 Minutes, 3 juin 2025 https://www.20min.ch/fr/story/france-elle-souffre-de-meningiomes-a-cause-d-un-medoc-pharmas-condamnes-103357553
 
REDACTION WEB, Swiss Info. Androcur et méningiome: Bayer, Sandoz, Viatris condamnés en France. Swiss Info, 2 juin 2025 https://www.swissinfo.ch/fre/androcur-et-m%C3%A9ningiome%3A-bayer%2C-sandoz%2C-viatris-condamn%C3%A9s-en-france/89450497
 
REDACTION WEB, Lémanbleu. Androcur et méningiome: Bayer, Sandoz, Viatris condamnés en France. Lémanbleu, 2 juin 2025 https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualite/Economie/Androcur-et-meningiome-Bayer-Sandoz-Viatris-condamnes-en-France.html
 
REDACTION WEB, CBG Network. Bayer Muss Zahlen.  CBG Network, 5 juin 2025 https://www.cbgnetwork.org/bayer-muss-zahlen/
 

REDACTION WEB, Zap. Bayer, Viatris e Sandoz condenados por tumores atribuídos a medicamento. Zap, 4 juin 2025 https://zap.aeiou.pt/bayer-viatris-e-sandoz-condenados-por-tumores-atribuidos-a-medicamento-682087


POUR ALLER PLUS LOIN

Glossaire (cliquez ici)

Définitions des préjudices

Préjudice moral :
Définition : Le préjudice moral désigne un préjudice immatériel subi par une personne physique ou morale et qui porte atteinte à son honneur/sa réputation, à sa vie privée ou encore à ses sentiments.
 
La jurisprudence définit ce préjudice comme faisant référence à des souffrances psychiques ou des souffrances endurées à la suite d’une blessure physique (Cass. civ. 2, 5 janvier 1994, n° 92-12.185).
 
Exemples :
  • L’atteinte à la vie privée ou à l’intégrité ou à l’honneur d’une personne (Cass. soc., 2 décembre 2015, n° 14-24.546) ;
  • Les souffrances endurées à la suite d’une blessure (Cass. civ. 2, 16 septembre 2010, n° 09-69.433) ;
  • La souffrance psychique endurée à la suite de la perte d’un proche, qui est également appelé préjudice d’affection (Cass. crim., 20 mars 1996, n° 95-81.168) 
Préjudice corporel :
Définition : Le préjudice corporel résulte d’un dommage physique portant atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne ouvrant droit à sa réparation selon le principe de la réparation intégrale. 
 
Le principe de la réparation intégrale du préjudice est « de rétablir aussi exactement que possible l’équilibre détruit par le dommage et de replacer la victime dans la situation où elle se serait trouvée si l’acte dommageable ne s’était pas produit ». (Cass. 2e civ., 28 octobre 1954, JCP 1955 II, 8765).
 
Nomenclature Dintilhac :
Définition : La nomenclature Dintilhac constitue un référentiel appliqué par la quasi-totalité de la jurisprudence française afin d’évaluer l’indemnisation des préjudices corporels.
 
Ce répertoire de préjudices est réparti selon :
  • La nature de la victime du préjudice corporel (directe ou indirecte / victime par ricochet)
  • Préjudices patrimoniaux (temporaires ou permanents)

Préjudices extrapatrimoniaux (temporaires, permanents, évolutifs).

Chronologie simplifiée (cliquez ici)
Dès 2008, un premier projet de modification de la notice du médicament a été présenté par le Laboratoire BAYER à l’ANSM. Ce projet de modification de la notice était, en 2008, proposé par le laboratoire dans les termes suivants, à ajouter dans le chapitre effet secondaire de la notice : « des cas de méningiomes (multiples) ont été rapportés en cas d’utilisation prolongée (plusieurs années) d’Androcur des doses de 25 mg par jour et plus ».
 
Pour qu’il soit décidé de modifier la notice en 2008, c’est que le risque était suffisamment connu et documenté.
 
Les laboratoires VIATRIS et SANDOZ n’ont justifié d’aucune demande de modification de leur médicament générique.
 
En 2008 en effet, une étude du Professeur Sébastien Froelich est publiée. Cette étude met en évidence un risque accru de développement de méningiomes avec la prise prolongée d’acétate de cyprotérone. Cette étude est en anglais et diffusée dans la presse spécialisée de sorte qu’elle passe, malheureusement inaperçue du grand public mais pas de la communauté médicale.
 
BAYER savait que la prise d’acétate de cyprotérone entrainait un risque accru de développer des méningiomes dès les années 2000 au moins, et indique qu’en 2008, « BAYER HEALTHCARE a tenu compte de la littérature existante, en rappelant, dans le cadre des Periodic Safety Update Report (PSUR) adressés périodiquement à l’ANSM (anciennement AFSSAPS) l’état des connaissances scientifiques en la matière ».
 
Dès lors en 2008 lorsque BAYER HEALTHCARE décide de modifier la notice, c’est en raison de la publication indépendante du Pr Froelich, qui corrobore ce qu’elle connait et surveille depuis les années 2000 avec les PSUR.
 
La corrélation en 2008 est enfin faite par un médecin indépendant et le laboratoire précise que cela corrobore les résultats des PSUR des années précédentes et qu’il est tant de modifier la notice.
 
L’étude de 2018 publiée en 2019 n’est que la confirmation de l’étude de 2008 du Professeur Froelish. Simplement, elle part d’un échantillonnage plus large sur la base des données de la SNDS :
 
« Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte de type « exposé/non exposé » réalisée à partir du système national des données de santé (SNDS – anciennement dénommé SNIIRAM). Elle compare la fréquence de survenue de méningiome traité (évènement d’intérêt) chez les femmes âgées de 7 à 70 ans exposées à l’acétate de cyprotérone à forte dose (définie comme au moins 3 boites, soit 3 grammes, lors des 6 premiers mois) et chez celles ayant été très faiblement exposées (une ou deux boites lors des six premiers mois) ».
 
Les laboratoires avaient donc une connaissance suffisante du risque dès 2008 ce qui a justifié la demande de modification de la notice de BAYER HEALTHCARE.
 
Ni VIATRIS ni SANDOZ ne justifient d’une demande de modification de la notice, sachant qu’une procédure d’unification des notices viendra tôt ou tard de la part de l’ANSM.
 
Il faudra remarquer au passage que si se sont bien les laboratoires qui sont en charge de la PHARMACOVIGILANCE, c’est l’étude du Pr Froelich en janvier 2008 qui est le déclencheur la même année de la demande de modification de la notice de la part de BAYER HEALTHCARE, estimant qu’à cette date l’état des connaissances scientifiques était suffisant pour faire apparaitre à cette date la mention selon laquelle « des cas de méningiomes (multiples) ont été rapportés en cas d’utilisation prolongée (plusieurs années) d’Androcur  des doses de 25 mg par jour et plus ».
 
Cet effet secondaire en 2008 est suffisamment documenté pour que le Laboratoire demande l’inscription de la mention susvisée sur la notice.
 
La connaissance en 2008 du risque va au-delà de la simple suspicion et la demande de modification de la notice en 2008 traduit parfaitement l’état de connaissances des laboratoires.
 
En 2011, seul BAYER ajoute une mention relative aux méningiomes comme effet secondaire grave dans la notice de son médicament.
 
Mais les autres laboratoires comme SANDOZ et VIATRIS ne procèderont à cette modification de la notice que postérieurement en septembre 2013.
 
En Mars 2019 la CNAM rend son étude publique qui sera largement reprise par la presse, informant ainsi tous les consommateurs directs ou potentiels.
 
C’est donc à partir de la fin de l’année 2018 que les consommateurs de ce médicament seront effectivement informés par la presse uniquement de ce que l’on suspecte depuis au moins les années 2000 et documenté depuis 2008.
 
A partir de 2019, une procédure inédite d’information est mise en place avec :
  • l’obligation de présentation et de signature d’une attestation annuelle d’information et de liaison entre le patient et le médecin prescripteur, et
  • une fiche d’information entre le patient et le pharmacien,
  • le tout renouvelable annuellement.

 

Qui vous représente ?

Christophe LÈGUEVAQUES

Avocat au barreau de PARIS

Docteur en Droit

Il est l’un des pionniers des actions collectives conjointes en France, action qu’il mène en mettant en avant sa sensibilité humaniste et des valeurs citoyennes.

Avocat des actions :
Chlordécone
Droit de soigner et d’être soigné
Levothyrox c./ ANSM
Levothyrox c./ Merck
Linky
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Passeport biométrique
Privatisation Aéroport Paris
Stop 5G
Swoon
Uber Eats

E-mail
Jessica KABORI

Avocat au barreau de TOULOUSE

Docteur en droit

Son intervention tant dans l’intérêt des professionnels que des particuliers est un atout majeur notamment dans le traitement de dossiers en matière de droit de l’urbanisme, de l’immobilier et de la construction.

Avocat des actions : 
Essure 
Linky

E-mail
Romain SINTÈS

Avocat au barreau de TOULOUSE

 

Son sens de l’écoute lui permet de comprendre les problématiques techniques dans le monde des affaires et dans le domaine privé du particulier.

Avocat des actions :
Essure
Levothyrox c./ ANSM
Levothyrox c./ Merck

E-mail
Sarah Lagoursollas

Avocate au barreau de TOULOUSE

Sarah travaille auprès de CLE sur les actions collectives médicales, notamment dans le dossier des respirateurs PHILIPS. Elle oriente et conseille également les clients et les confrères étrangers sur les aspects de droit européen ou de droit international.

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Après notre victoire retentissante devant la Cour administrative d’appel de Paris le 11 mars 2025, l’État tente de faire machine arrière en déposant un pourvoi en cassation devant le Conseil d’État. Pour préserver la décision de la Cour, rejoignez notre action collective Chlordécone - Conseil d'Etat.

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