
Après notre victoire retentissante devant la Cour administrative d’appel de Paris le 11 mars 2025, l’État tente de faire machine arrière en déposant un pourvoi en cassation devant le Conseil d’État. Pour préserver la décision de la Cour, rejoignez notre action collective Chlordécone - Conseil d'Etat.
Face au pourvoi de l’Etat Français dans l’affaire du chlordécone, maintenez la pression, continuez le combat, défendez vos droits dans cette dernière ligne droite de la procédure.
ATTENTION Seules les 1286 personnes inscrites à l’action collective devant la Cour administrative d’appel de PARIS peuvent participer. |
DEPUIS L'ENGAGEMENT DE NOTRE ACTION COLLECTIVE, QUE S'EST-IL PASSÉ ?
Après un premier refus implicite de l’Etat à indemniser les 1286 participants à l’action collective, l'équipe de Me Christophe LEGUEVAQUES (CLE), assisté de la plateforme d’action collective MyLeo (anciennement MySmartCab), saisissait le Tribunal administratif de PARIS en 2020 et 2021.
Ce dernier rendait, le 24 juin 2022, un jugement d’espoir pour les justiciables antillais : il reconnaissait les carences fautives de l’Etat Français sans pour autant engager sa responsabilité en indemnisant les victimes.
C’est pourquoi, aussitôt, un appel était interjeté afin de contester ce jugement en demandant son infirmation. Grâce à votre mobilisation, à notre implication et notre travail, il a été obtenu un arrêt victorieux rendu par la Cour administrative d’appel de PARIS le 11 mars 2025. En effet, la Cour reconnaissait les fautes caractérisées de l’Etat Français dans cette affaire en les motivant abondamment. De surcroît, elle engageait la responsabilité de l’Etat en indemnisant certains des justiciables au titre du préjudice d’anxiété et du préjudice moral à hauteur de 5.000,00 euros, 8.000,00 euros et 10.000,00 euros (pour en savoir plus, cf. menu déroulant « Pour aller plus loin »).
Face au danger que pouvait représenter cette jurisprudence, l’Etat Français décidait de contester cet arrêt de la Cour en formant un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat.
Afin de préserver vos droits, l'équipe de Me Christophe LEGUEVAQUES a décidé – par le biais d’un avocat aux conseils – de former un pourvoi à titre conservatoire.
QU'ATTENDRE DES SUITES DE LA PROCÉDURE ?
La procédure devant le Conseil d’Etat est essentielle. En effet, la décision qui sera prise par la juridiction suprême de l’ordre administratif est susceptible d’influencer les suites de cette affaire en lui conférant une valeur jurisprudentielle.
Devant le Conseil d’Etat, nous sommes déterminés à :
- défendre le sens de l’arrêt rendu par la Cour administrative d’appel de PARIS le 11 mars dernier ;
- demander au Conseil d’Etat d’aller plus loin encore en accordant notamment une indemnisation à l’intégralité des demandeurs.
Plusieurs issues sont prévisibles :
- soit le Conseil d’Etat casse et infirme l’arrêt rendu par la Cour administrative d’appel de PARIS pour des raisons juridiques qu’il lui appartiendra, le cas échéant, de déterminer :
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- si cet arrêt de cassation nous est défavorable, sa décision peut devenir définitive et/ou faire l’objet d’un renvoi ;
- si cet arrêt de cassation nous est favorable, un renvoi peut être ordonné par ses soins devant une Cour administrative d’appel afin que cette dernière statue au fond (sur les faits soulevés devant elle, les pièces produites par les justiciables, etc.). En pareille hypothèse, une telle décision pourrait bénéficier à un spectre plus large de victimes (par exemple au titre de l'indemnisation du préjudice moral ou celle du préjudice d'anxiété en assouplissant ses critères de reconnaissance) ;
- soit le Conseil d’Etat rejette le pourvoi formé et confirme l’arrêt de la Cour administrative d’appel de PARIS qui revêt l’autorité de chose jugée. Dans ce cas, nous disposerons d'une jurisprudence forte qui permettra à toutes les victimes présentant des troubles médicaux avérés de réclamer une juste indemnisation.
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Si vous ne souhaitez pas poursuivre ce combat en réglant ces honoraires, vous demeurez libres de le faire. Néanmoins, en pareille hypothèse, vous ne pourrez pas être représentés devant le Conseil d’Etat et votre dossier sera figé dans la situation résultant de l’arrêt de la cour d’appel.
En refusant de participer à la procédure de cassation, vous risquez de perdre une chance d’être indemnisé. De plus, vous affaiblissez l’action collective – dont le nombre de participants fait la force – et qui bénéficie à toutes les personnes exposées au chlordécone.
Nous comptons sur votre mobilisation en souscrivant avant le 30 juin 2025.
COMBIEN CELA COÛTE ?
En l’espèce, les honoraires de l'action ont été fixées comme suit :
72€ TTC (soit 60€ HT) Possibilité de payer en 2 ou 3 fois sans frais Paiement en ligne ou paiement par chèque Avant le 30 juin 2025 |
Comment m’inscrire ? (cliquez ici)
1/ Vous devez vous inscrire depuis la présente page internet et :
- Renseigner votre prénom, votre nom, votre e-mail, cocher « J’accepte les CGU » et cliquer sur le lien « Participer à l’action »
- Renseigner les informations sollicitées nécessaires à la procédure : prénom, nom, date et lieu de naissance, domicile, nationalité, profession
- Signer l’avenant à la convention d’honoraires
- Payer les honoraires sollicités :
- soit par paiement en ligne en une, deux ou trois fois sans frais ;
- soit par chèque en une, deux ou trois fois sans frais : payer à l’ordre de « SELARL LEGUEVAQUES AVOCATS » et adresser votre courrier à l’adresse postale suivante :
SELARL LEGUEVAQUES AVOCATS
Centre de traitement de l’affaire chlordécone
76 allées Jean Jaurès
Boîte aux lettres 102 – 7ème étage
31000 TOULOUSE
Dans l’hypothèse d’un paiement en une fois, celui-ci intervient à la date de signature de l’avenant.
Dans l’hypothèse d’un paiement en deux fois, la première provision est fixée à la somme de trente euros hors taxes, soit trente-six euros toutes taxes comprises (30€ HT, soit 36€ TTC) et intervient à la date de signature du présent avenant.
Dans l’hypothèse d’un paiement en trois fois, la première provision est fixée à la somme de vingt euros hors taxes, soit vingt-quatre euros toutes taxes comprises (20€ HT, soit 24€ TTC) et intervient à la date de signature du présent avenant.
2/ Vous devez contacter MyLeo à l'adresse contact@myleo.legal si vous souhaitez vous inscrire par voie papier. Si vous souhaitez être contacté par téléphone, nous vous remercions de nous indiquer par mail votre numéro de téléphone et les créneaux horaires auxquels vous pourrez être joint.
Prise en charge des honoraires (cliquez ici)
Assurance de protection juridique
Nous vous invitons à vérifier auprès de vos assurances (habitation, automobile, carte de crédit) si vous bénéficiez d’une assurance de protection juridique. Il est possible que votre assurance prenne en charge intégralement l’honoraire de base relatif à l’action. Il vous appartient d’effectuer les démarches.
Pour bénéficier d’un remboursement de la part d’une assurance de protection juridique, vous devez vous inscrire à l’action collective, payer nos honoraires et transmettre les éléments justificatifs sollicités par votre assurance (exemples : avenant, facture, etc.).
Que prennent en charge ces honoraires ? (cliquez ici)
- Les diligences accomplies par les avocats du cabinet de Me Christophe LEGUEVAQUES dans le cadre du pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat – à l’exclusion de toute autre procédure
- Les diligences accomplies par l’avocat aux conseils devant le Conseil d’Etat – à l’exclusion de toute autre procédure
- En cas de renvoi par le Conseil d’Etat devant une Cour administrative d’appel, les diligences accomplies par les avocats du cabinet de Me Christophe LEGUEVAQUES – à l’exclusion de toute autre procédure
Dans ce cadre, les avocats saisis vous assistent, vous représentent et défendent vos intérêts.
POUR ALLER PLUS LOIN
« Pour aller plus loin sur la décision de la Cour administrative d’appel de Paris » (cliquez ici)
1. La juridiction a condamné l’Etat au titre de nombreuses fautes caractérisées :
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- Concernant les autorisations provisoires de vente (APV) et l’homologation des pesticides à base de chlordécone :
- Le renouvellement des APV pour le produit « Képone 5% SEPPIC » présente un caractère fautif ;
- Les APV et homologations des produits « Musalone » et « Curlone » ont été fautives :
- aucune APV ne pouvait être délivrée concernant ces deux produits mais nécessitait une procédure d’homologation (le délai dérogatoire de 6 ans maximum sous le régime de l’APV était dépassé) ;
- les APV et homologations de ces deux produits nécessitaient un examen préalable de leur innocuité à l’égard de la santé publique, des utilisateurs, des cultures et des animaux ce qui n’a pas été fait alors même que les connaissances mondiales quant à la toxicité des deux produits pour l’Homme et l’environnement étaient étayées ;
- le Curlone dont l’utilisation a été rendu possible jusqu’au 30 septembre 1993 est d’autant plus fautive ;
- Concernant les autorisations provisoires de vente (APV) et l’homologation des pesticides à base de chlordécone :
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- Concernant l’action de l’Etat au titre des stocks de Curlone détenus par les distributeurs et les propriétaires de bananeraies après l’interdiction de son utilisation :
- L’Etat a fait preuve de carence fautive en n’organisant pas la collecte du reliquat des stocks de Curlone : à ce titre, il lui appartenait d’établir un plan pour organiser l’élimination du Curlone (devenu alors un déchet dangereux) en procédant à un inventaire des stocks restants de ce pesticide et en organisant la collecte de ce reliquat ainsi que son transport vers une installation d’élimination dédiée ;
- Concernant l’action de l’Etat au titre des stocks de Curlone détenus par les distributeurs et les propriétaires de bananeraies après l’interdiction de son utilisation :
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- Concernant les mesures prises par l’Etat pour la protection de la santé publique et de l’environnement :
- Selon la juridiction, l’Etat a tardé à « mettre en place des contrôles afin de rechercher, de manière globale, la présence éventuelle de traces de chlordécone dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire, au moins dès l’interdiction d’utilisation de cette substance par l’arrêté du 3 juillet 1990. Le retard qui en a découlé dans la mise en œuvre des mesures d’information et de protection de la population exposée à une contamination au chlordécone est de nature à engager sa responsabilité » ;
- Concernant les mesures prises par l’Etat pour la protection de la santé publique et de l’environnement :
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- Concernant l’information délivrée à la population de la Guadeloupe et de la Martinique :
- L’Etat a également tardé d’au moins dix ans dans la délivrance à la population de la Guadeloupe et de la Martinique des informations pourtant indispensables pour se protéger d’une contamination par le chlordécone ; à ce titre, la juridiction relève particulièrement que ce n’est qu’à compter de 2018, par la publication de l’étude Kannari qui a mis en évidence que la population était, en 2013, largement exposée au chlordécone (90% de la population présentant un taux de chlordécone dans le sang) que celle-ci a pris connaissance de l’ampleur de la contamination ;
- Concernant l’information délivrée à la population de la Guadeloupe et de la Martinique :
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- Concernant la gestion des archives du ministère de l’agriculture :
- La « disparition » des avis des commissions et comité amenés à statuer sur le chlordécone et qui présentaient un intérêt administratif et scientifique et qui auraient donc dû être conservés dans un service public d’archives, révèle un dysfonctionnement dans la conservation et la gestion des archives du ministère de l’agriculture et revêt un caractère fautif
- Concernant la gestion des archives du ministère de l’agriculture :
2. La juridiction a reconnu l’existence des préjudices suivants liés aux pathologies pouvant résulter d’une contamination par le chlordécone compte tenu de l’état actuel des recherches médicales et des connaissances scientifiques :
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- Préjudice d’anxiété lié à la crainte de développer un cancer de la prostate et au risque de récidive d’un cancer de la prostate pour les hommes ;
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- Préjudice d’anxiété lié au risque de réduction de la durée de la grossesse pour les femmes (risques de prématurité et troubles neurodéveloppementaux chez les enfants tenant à des anomalies de la motricité fine chez les garçons mais également sur le développement cognitif et comportemental des enfants) ;
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- Préjudice d’anxiété lié au risque de développer des troubles neurodéveloppementaux, une leucémie, une tumeur cérébrale, une fente labio-palatine et un hypospadias pour les enfants.